Baroad Autonmale
Baroad Automnale
Vendredi 5 septembre 2014, à 6 :30 départ depuis la station Migrol de la Tour-de-Trême pour notre traditionnelle sortie d’automne. L’objectif de cette année est la route des Grandes Alpes, puis retour par la Route de Napoléon. Deux grosses journées sont prévues au programme pour le vendredi et le dimanche ainsi qu’une plus « petite » pour le samedi avec un moment détente et découverte. Il n’y a pas moins de 48 cols, toutes catégories, prévus au programme !
Donc départ le vendredi par une fraicheur automnale direction le col des Mosses (1) puis le Pas de Morgin (2) et le col du Corbier (3) qui nous fait arriver directement sur la route des Grandes-Alpes, son point de départ se situant à Thonon. Ensuite direction Cluse par le col des Gets (4) et Bourg-Saint-Maurice par les cols de la Colombière (5), des Aravis (6), des Saisies (7) et Cormet de Roselend (8) dans la montée duquel nous feront notre pause de midi sur une aire de repos surplombant le lac.
Pour l’après-midi depuis Bourg-Saint-Maurice prendre la direction Val d’Isère et Modane par les cols de l’Iseran (9) et de la Madeleine (10) (Lanselevillard) à ne pas confondre avec le col de la Madeleine reliant La Chambre à Bonneval. Puis de Saint-Michel-de-Maurienne prendre sur la gauche, côté où le pouce est à droite, par le col du Télégraphe (11), le Col (12) pour atteindre Valloire au pied de la montée du Galibier. Nous continuons donc en direction de Briançon par le col Plan Nicolas (13) pour atteindre le Galibier (14) et ses photographes de Griffephotos (http://www.griffephotos.com/) puis redescendre en direction de Briançon par le col du Lautaret (15). Nous avions prévu de rejoindre le relai Motard de la Mayt au Vard, mais étant fermé pour travaux nous avons trouvé un autre relais motard à Arvieux, donc on rejoint notre gîte par les cols de l’Izoard (16) et Platrière (17) qu’une légère humidité nous empêchera d’appréciés à leurs justes valeurs et arriverons à destination avec une petite pluie marquant la fin de la première journée, à La Ferme de l’Izoard où l’accueil fût des plus chaleureux et le repas de très haute qualité gastronimique.
Samedi, journée de liaison avec notre deuxième destination, l’hôtel Beau Soleil à Golfe Juan. Départ par une grande fraicheur, telle que les pare-brise des GTL ont troqué leur transparence contre une opacité toute en buée qui ne partira qu’après quelques dizaines de kilomètres. N’ayant pas demandé assez vite des paniers repas à l’hôtel nous nous sommes arrêtés au Village afin de faire nos emplettes pour le diner. Nous reprenons notre route par les cols de l’Ange Gardien (18) en direction Guillestre puis le col de Vars (19) en direction de Bacelonette. Nous ne prendrons pas le col de la Bonette et resterons sur la route de Grandes-Alpes originelle, mais le col de la Cayolle (20) puis sortirons de la route de Grande-Alpes par les gorges du Daluis, ou pour la pause de midi se trouvent des plus indiquées. A la sortie des gorges du Daluis prendre sur la gauche la route de Nice, à Puget-Théniers prendre sur la gauche pour une série de petit cols dont la route suit les crêtes et d’où la vue est splendide, Suivre les cols de Saint-Raphael (21), Rouberel (22), Vé Gautier (23), Saint-Michel (24), Sausses (25) et Rostan (26) pour revenir sur la route de Nice pour quelques kilomètres et prendre sur la droite une route permettant de contourner efficacement Nice et ses éternels encombrement routier. Nous empruntons la départementale D2210 pour le col de Peyron (27) en direction de Grasse. A l’entrée de Magagnosc on prend sur la gauche pour descende sur Golf Juan par Valbonne et Sophia-Antipolis à travers le parc forestier de Sartoux et atteindre notre hôtel de la soirée. Pour la restauration du soir nous vous recommandons de vous rendre sur le port où vous trouver votre bonheur. Pour notre part, nous avons jeté notre dévolu sur le restaurant Via Cassia, où nous avions fait escale précédemment.
Dimanche sonne l’heure du retour et, au vu de nos ambitions, nous avons sonné le départ à 06 :30 de l’hôtel et fait l’impasse sur le petit déjeuner. Cela nous a permis de rejoindre la route de Napoléon au départ de Grasse dans les meilleurs délais possibles et avec une circulation des plus fluides. Nous entamons donc la route de Napoléon depuis Grasse pour faire notre première halte après le premier col de la journée le Pilon (28) et profiter avec le lever du soleil d’une dernière vue sur la mer. Après un dernier regard sur l’étendue d’eau nous reprenons la route par les cols de Faye (29), La Colette (30), Val Ferrière (31) et Luens (32) en direction de Castellane ou nous feront notre pause petit déjeuner dans un des bistrots de la place du marché où, pour 5.90€, vous avez un pain au chocolat, deux bouts de baguette, beurre, confiture, miel, un jus d’orange et un café. Une fois rassasié et les courses du diner faites nous reprenons la route en direction de Digne-les-Bains par les cols de Leques (33) et Orme (34) d’où nous sortirons de la route de Napoléon en direction de Briançon par le lac de Serre-Ponçon. Pour ce faire direction le col d’Ourme (35), Labouret (36), Maure (37) et Saint-Jean (38) qui nous amène au bout du lac avec une vue splendide. Nous contournons le lac par la droite et coupons à travers la montagne par le col de Pontis (39), attention ce n’est pas pour les allumés de la vitesse, 3ème rapports au grand max, ni pour les véhicules qui n’ont aucune maniabilité à petite vélocité. Par contre la vue au sommet en surplombant le lac est majestueuse. Descente sur Savines-le-Lac pour rejoindre Briançon en aval du Lautaret nous faisons notre pause pique-nique tout en admirant la route du Galibier. Après nous être restauré nous reprenons la route pour les Cols de Lautaret (40) et du Galibier (41) toujours avec ses photographes ☺, Plan Nicolas (42) en passant par Valloire puis le Col (43) et le Tépégraphe (44) pour arriver à Sant-Michel-de-Maurienne où nous ferons une petit halte pour laisser reposer nos monture et constater les dégâts sur les pneus, qu’ont laissés toutes ces routes sinueuse. Dans tous les cas des slicks sur une Harley c’est, à mon humble avis, une faute de goût !
Nous arrêterons là nos ambitions de cols car des pneus très fatigués et montrant des signes inquiétant d’usure nous feront prendre la route la plus directe et ayant le moins de virages possibles, soit l’autoroute mais avec une allure très, très modérée.
Nous avons fini ce superbe week-end chez Bubu par un excellent repas mijoté par Véronique et entouré de nos familles.
@+ sur la route
Titi
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